Vulfpeck, le groupe le plus hype de la scène jazz mondial déferle sur l’Europe pour présenter leur nouvel album : Schvitz.
Jack Stratton, Joe Dart, Theo Katzman, Cory Wong reviennent pour la première fois depuis 2017 pour le plus grand bonheur de la Vulf family et continuer d’entretenir la légende !
Fondé en 2011 et basé à Los Angeles, le groupe se rencontre lors de leurs études en musicologie et sort quatre EP : Mit Peck en 2011, Vollmilch en 2012, My First Car en 2013 et Fugue State en 2014. Ils sortent ensuite Sleepify, un album muet de dix titres sur une plateforme de streaming dans le but de récolter des fonds auprès des fans, ce qui leur permettra de produire leur tournée. S’en suivra un premier album en 2015 intitulé Thrill of the Arts, The Beautiful Game (2016), Mr Finish Line (2017), Hill Climber (2018) et The Joy of Music, the Job of Real Estate en 2020. Enfin leur dernier opus Schvitz sort en 2022. Les membres fondateurs du groupe sont Jack Stratton aux claviers, batterie et guitare, Theo Katzman à la guitare, à la batterie et au chant, Woody Goss aux claviers et Joe Dart à la basse. Les partenaires de tournée et collaborateurs fréquents incluent Antwaun Stanley, Joey Dosik et Cory Wong. D’autres musiciens contributeurs comprennent Charles Jones, Christine Hucal, David T. Walker, Bernard Purdie, James Gadson et Blake Mills.
Difficile de trouver un musicien sur la planète qui groove autant que lui. Avec une main droite qui semble faite en élastique, il propulse un groupe à l’assise funk dévastatrice. Ce kid de Minneapolis ne jure que par les beats énergiques du funk, citant Prince comme inspiration évidente. Après 2 albums en solo et une tournée américaine à guichets fermés, l’indétronable guitariste est collaborateur de Vulfpeck (à qui ils ont d’ailleurs dédié un morceau éponyme).
Remarqué aux côtés de Knower (qu’il co-dirige), Louis Cole (multi-instrumentiste, compositeur et showman de génie), publie un album sur Brainfeeder : « Time ».
Entre funk enervé et pop suave, il présente un répértoire à son image : inclassable et eccléctique. Et c’est certainement sur scène, accompagné d’un big band, que Louis Cole dévoilera toute l’étendue de son talent.
Taj Mahal peut à juste titre être qualifié de légende vivante pour sa contribution à la musique populaire. Avec une voix aussi immédiatement reconnaissable que celle de Louis Armstrong, Ray Charles ou Johnny Cash, Taj Mahal a, tout au long de sa carrière, repoussé les limites de la musique afro-américaine en y incorporant des sons des Caraïbes, de l’Afrique, du blues traditionnel et du jazz. Il a remporté trois Grammy Awards sur 14 nominations, a été intronisé au Blues Foundation Hall of Fame et a reçu un Lifetime Achievement Award de l’Americana Music Association.
Les fans de Taj Mahal savent qu’il a commencé à travailler avec Ry Cooder dans le groupe de Los Angeles The Rising Sons au milieu des années 60. Ses deux premiers albums solo chez Columbia, Taj Mahal (1967) et The Natch’l Blues (1968), sont deux des albums de blues les plus influents de tous les temps… !
N’étant pas du genre à se laisser enfermer, il a enregistré plus de styles de musique roots que n’importe quel autre artiste. Ses enregistrements comprennent de la musique des Caraïbes, d’Hawaï, d’Afrique et d’Inde, ainsi que du gospel, du rock, des débuts du R&B, de la musique pour enfants, des bandes originales et presque tous les types de blues acoustique et électrique.
Un monument historique à ne manquer sous aucun prétexte !
Tigran Hamasyan présente le projet le plus ambitieux de sa carrière après 5 ans de conceptualisation : « The Bird Of A Thousand Voices ». Inspiré d’un conte mythologique arménien du même nom (Hazaran Blbul) et mis en scène sous diverses formes de fictions cinématiques et transdisciplinaires, Tigran Hamasyan nous plonge dans une tradition orale et culturelle antique de son pays d’origine ; celle de l’oiseau de feu. La transmission d’un tel récit se révèle essentielle dans un contexte géopolitique où les cultures ancestrales arméniennes tendent à être effacées dans la région du Haut-Karabakh.
Abdullah Ibrahim (aussi connu sous le nom de Dollar Brand) est l’un des plus célèbres musiciens d’Afrique du Sud. Né sous le régime de l’Apartheid, où la musique jazz était considérée comme un acte de résistance, sa musique est souvent perçue comme un symbole de liberté. Son morceau anti apartheid “Mannenberg” (publié sous le nom de “Capetown Fringe” aux Etats-Unis) est devenu un hymne national officieux d’Afrique du Sud, et il a même joué à l’inauguration de Nelson Mandela où ce dernier l’a désigné comme “notre Mozart”. De Duke Ellington à Max Roach en passant par John Coltrane et Ornette Coleman, la liste de ses collaborations est impressionnante.
Âgé de 86 ans, le célèbre compositeur et pianiste sud africain Abdullah Ibrahim revient avec un nouvel album intitulé Solotude. Enregistré à l’occasion de son dernier concert anniversaire au Hirzinger Hall en Allemagne, l’album est publié via le label londonien Gearbox Records.
Préparez-vous pour un voyage musical révolutionnaire avec le contrebassiste incomparable Adam Ben Ezra qui accueille le spectaculaire batteur Michael Olivera (Alfredo Rodriguez, Richard Bona) pour un nouveau projet passionnant !
Avec sa créativité sans limites, Adam prévoit de sortir fin 2024 un album innovant qui mettra en vedette l’incroyable batterie de Michael et redéfinira complètement la relation entre la basse et la batterie, portant les grooves à un tout autre niveau et créant un son à la fois frais et intemporel, s’inspirant de divers genres et traditions musicaux.
Avec les compétences virtuoses d’Adam à la contrebasse et les capacités exceptionnelles de Michael à la batterie, ce duo ouvre de nouvelles voies dans leur exploration de la mélodie, du rythme et de l’improvisation, créant un son véritablement envoûtant. Préparez-vous à être emporté par le groove !
Amy(prononcé AH-MI) Gadiaga est une bassiste, chanteuse et compositrice de la banlieue parisienne basée à Londres. Reliant la tradition jazz old school de musiciens tels que Betty Carter ou Wayne Shorter avec son propre style, Amy offre des spectacles qui célèbrent l’art et la liberté.
Lancé en 2014 sous l’impulsion de Leo Fumagalli (saxophone), Lilian Mille (trompette, claviers) et Tiss Rodriguez (batterie, percussions), Bada-Bada fonctionne à l’instinct, à l’improvisation. C’est peut-être le résultat de leurs études de jazz au Centre des Musiques Didier Lockwood (CMDL), école parisienne où les trois compères se sont rencontrés. Poussé par une insatiable soif d’expérimenter, le trio franco-suisse ne s’ancre pas dans un seul genre musical. Acoustique ou électronique, jazz et ambient à la fois, contemplative ou rythmée, leur musique fait voyager et s’inspire autant de Guillaume Perret et de Björk que de Boards of Canada ou Son Lux. Leur premier album, Portraits, sorti en janvier, réunit toutes ces influences, en y ajoutant leur grain de sel qui fait toute la différence.
Chanteuse à la voix cristalline, song-writer surdouée, multi-instrumentiste, proche de la nouvelle scène jazz new-yorkaise (Snarky Puppy, Ambrose Akinmusire…), Becca Stevens s’exprime au confluent des genres musicaux : pop, folk, jazz, world music, un peu de rock.
Qu’elle évolue dans le jazz, la pop ou la folk, Becca Stevens excelle grâce à un talent de compositrice hors normes et une voix pure et délicate. La chanteuse installée à Brooklyn et signée sur le label GroundUp sur certains de ses albums (Wonderbloom en 2020 par exemple), est capable d’explorer de nombreux univers, comme par exemple mélanger des sonorités celtiques aux percussions africaines avec une aisance troublante !
Son nouvel album Maple to Paper prévu pour le 30 août 2024, est un aperçu lumineux de ses moments les plus personnels de tristesse et de transcendance, rendu avec une clarté stupéfiante et une dévotion sincère aux pouvoirs alchimiques de la musique. Maple to Paper met en valeur la capacité de Stevens à captiver l’auditeur avec les éléments les plus dépouillés. Travaillant dans son studio à domicile dans le New Jersey, elle a lentement imaginé un son épuré ancré dans son jeu de guitare envoûtant accompagné de sa performance vocale brute mais lumineuse.
Brique Argent libère ses névroses et ses espoirs dans des textes en français en forme de confessions, partagées sur des productions électroniques coups de poings ou au long de piano-voix délicats, toujours sur le fil. Car ce nouvel espoir de Saint-Etienne sait manier l’équilibre, vénère mais pas tout le temps, doux sans être ennuyeux, lettré sans être pompeux. Avec toujours beaucoup de poésie.
Le Royaume-Uni regorge de talents et offre, décidément, une richesse et une diversité musicale : de la pop « british » d’Ed Sheeran au rock des Arctic Monkeys en passant par le rap de Tinie Tempah. Bruno Major et ses ballades pop-folk toutes en nuances ne font pas exception avec projet musical audacieux et atypique ! Enfant, le jeune britannique originaire de Northampton est davantage attiré par le blues et le jazz. Il grandit avec Chet Baker, Louis Armstrong, Jimi Hendrix… Des affinités qui vont le pousser à étudier la guitare et le jazz à l’université. C’est en déménageant à Londres qu’il commence sa carrière dans la musique en tant que guitariste. Il partage alors son appartement avec son frère « Dot » Major, qui n’est autre que l’un des membres du groupe London Grammar. Bruno Major sort en 2014 son premier EP « Live » qui comporte trois morceaux inédits et une reprise de « Bad Religion » de Frank Ocean. Un EP qui annonce l’univers de l’artiste : des sonorités pop-folk, mélancoliques et sensuelles, appuyées par un rythme lo-soul.
Connue pour ses remarquables réalisations en tant que chanteuse de jazz, dont une prestigieuse nomination aux Victoires du Jazz en 2021, Célia Kameni se lance dans une nouvelle expérimentation artistique avec Méduse. Ce projet s’éloigne des précédents, tout en conservant le même magnétisme qui définit son travail. Dans Méduse, la voix profonde et texturée de Célia converge avec les thèmes de la sensibilité. Le piano préparé de Thibault Gomez résonne avec une urgence émotionnelle, tandis que le timbre obsédant du violoncelle de Juliette Serrad ajoute des couches de complexité. Giani Caserrotto et sa guitare chargée d’effets, ainsi que la batterie de Julien Loutelier, apportent un autre degré d’innovation artistique, s’entrelaçant harmonieusement avec les synthés éthérés, et créant ainsi un paysage sonore qui défie les classifications traditionnelles.
Alors que des échos de Nina Simone, Björk et Nick Drake se reflètent dans sa musique, le projet s’inscrit également dans la lignée d’artistes contemporains comme Moses Sumney, Shida Shahabi et Arooj Aftab. L’art vocal de Célia est une véritable recherche de viscéralité, sa voix devenant un canal d’émotions non exprimées. Le résultat est un mariage harmonieux de sons et de sentiments, où la vulnérabilité et l’authenticité règnent en maître. Plus qu’une collection de chansons, il s’agit d’une exploration de l’expérience humaine, une invitation à immerger dans ses récits complexes, à sentir le pouls des émotions tissées dans chaque note, et à témoigner du pouvoir transformateur de l’expression artistique partagée.
Esprit malin et visions surréalistes, Charlie Motto chante une pop fantastique et dansante, cristalline et touchante. Inspirée par la pop lyrique de Kate Bush et Caroline Polachek, elle nous emporte avec sa voix de tête et ses mélodies haut perchées. Originaire du sud de la France, Charlie Motto suit un apprentissage du piano classique et du chant et fait ses armes en enregistrant des reprises qu’elle ramène dans son univers et qu’elle poste sur les réseaux sociaux. En parallèle de son année d’étude de musique en 2021, elle rencontre Balthazar Picard avec qui ils commencent à travailler des prods électropop impactantes, mettant en valeur sa voix de tête cristalline.
Autrice-compositrice et interprète, elle sort le 8 février 2024 son premier EP « Citadelle », dans lequel elle laisse entrevoir l’intimité d’une jeune fille introvertie. La musique est pop, mélodieuse, incisive parfois, hybride, inspirée de la polyphonie, de la chanson française et de l’hyperpop.
Cherise est « l’une des femmes qui font avancer le jazz et la soul au Royaume-Uni » selon le magazine britannique Clash. La chanteuse londonienne de 27 ans impressionne par sa voix soul captivante et ses collaborations de rêve. Elle a déjà accompagné Jamie Cullum lors d’une tournée européenne et ouvert l’Olympia pour Michael Kiwanuka. Ses derniers projets l’ont emmenée jusqu’au 7e art. Gregory Porter l’a invitée à enregistrer une chanson de Noël pour Disney, puis elle a fait ses premiers pas en tant qu’actrice dans le dernier long métrage de Downtown Abbey. Son unique EP offre quatre chansons intemporelles mettant en valeur son talent de compositrice et on raconte qu’elle sort bientôt de studio avec son premier album.
Damien Fleau fait partie de cette génération de compositeur faisant tout par lui-même, multi-instrumentiste. Saxophoniste et pianiste de formation, ce musicien aux multiples influences est avant tout passionné par l’univers cinématographique. Ses références vont aussi bien de Mozart, Ravel, Wagner, ou encore Ennio Morricone à Nihls Fram, Steve Reich et Philippe Glass. Son expérience de la scène apporte à sa création une ouverture et une sensibilité toute particulière.
« Breaking Waves » est son premier album solo. On y découvre une musique puissante composée autour du piano, soutenue par des nappes de synthétiseurs et de sons électroniques atmosphériques. On s’immerge dans la thématique des vagues, dans leurs mouvements aléatoires, insaisissables et indomptables.
Cet album est une puissante expression du talent musical de McCaslin, mettant en valeur sa sonorité musclée, ses compositions novatrices et son engagement à repousser les limites, tant sur le plan sonore que créatif. Avec ses détails complexes et sa vision inébranlable, I Want More est un ajout monumental et vital au canon du jazz, élevant le genre à une nouvelle dimension et brisant les perceptions conventionnelles de ce que peut être un album de jazz.
Le titre de l’album reflète le souhait de McCaslin de présenter sa musique sous sa forme la plus brute, sans compromis ni restriction. L’artiste offre ainsi à son public une expérience unique et puissante, qui l’enveloppe et le captive, et lui permet de se connecter à la musique à un niveau plus profond.
Emile Londonien débarque avec « Inwards », leur deuxième album, un véritable voyage sonore qui marque un tournant dans leur évolution artistique. Le groupe se laisse influencer par l’énergie bouillonnante de la scène jazz britannique et les vibrations d’artistes comme Ashley Henry, CHERISE et Kazy Lambist. Une équipe de rêve, avec des invités de marque tels que Laurent Bardainne, Jowee Omicil et Léon Phal. Résultat ? Un cocktail audacieux où broken beat, house, jazz et RnB se rencontrent dans un tourbillon de créativité, toujours aussi unique. Emile Londonien n’a jamais été aussi audacieux et nous balance un groove irrésistible, ultra moderne et carrément funky. Prêt à embarquer ?
Basée à Los Angeles, la chanteuse, compositrice et productrice Genevieve Artadi crée de la pop sophistiquée et éclectique qui exprime de manière ludique un large éventail d’émotions. Elle conquit d’abord le public en tant que leader de Pollyn, un trio électronique indépendant influencé par le trip-hop, le disco et la new wave, Artadi a formé KNOWER avec Louis Cole en 2009, le duo a connait un succès viral avec leurs reprises décalées de succès pop accompagner de vidéos en direct énergiques.
Artadi est également une collaboratrice prolifique, elle enregistre et joue avec des artistes tels que Snarky Puppy, Jacob Collier et Thundercat. Elle se libère surtout ses des projets solo tels que Dizzy Strange Summer 2020, un mélange fantaisiste mais réfléchi de jazz vocal, de pop de rêve et de musique de danse.
Mustard n’Onions marque le grand retour de Ghost-Note, premier album du groupe en 6 ans et le premier chez Artsitry Music / Mack Avenue. À travers les 15 morceaux de cet opus, la bande des deux anciens de Snarky Puppy, Robert Sput Searight et Nate Werth, reste fidèle à sa mission, à savoir « renverser tout en apaisant » les amateurs de rythme. Les prestations du groupe de dix musiciens – dont certains ont pu être entendus auprès de Prince, Kendrick Lamar, Herbie Hancock, ou encore Kirk Franklin entre autres icônes musicales – sont exaltantes de virtuosité, touchantes de sincérité et inspirées dans leurs choix sonores.
« Nous sommes devenus des frères grâce à notre complicité dans la vie de tous les jours et dans la musique » , confie Sput. Aujourd’hui, le groupe Ghost-Note est devenu un ambassadeur, un vétéran qui influence les nouvelles générations de «jazzmen frustrés ». Pour reprendre les mots que Sput aime utiliser lorsqu’il décrit ses camarades : ce sont d’incroyables musiciens de jazz qui vivent pour le groove et ne se limitent pas à un seul genre.
Il est internationalement considéré comme l’un des meilleurs jeunes trombonistes de jazz. En 2005 il remporte le referendum Top Jazz (du magazine spécialisé Musica Jazz) comme meilleur joueur de jazz italien de l’année.
En 2006 et 2007 il gagne dans la catégorie Meilleur Artiste Émergeant, la récompense du Meilleur Tromboniste.
Il commence sa carrière avec Roberto Ottaviano en 1993, peu après avoir obtenu brillamment son diplôme du conservatoire de Bari. Il a travaillé avec de nombreux artistes internationaux comme Joey Calderazzo, Jimmy Owens, Greg Osby, Carla Bley, Pat Metheny, Marc Ducret, Manu Dibango, Nicola Conte, Bobby Previte et Enrico Rava.
Gin Tonic Orchestra est un live band qui rend hommage aux musiques électroniques pour proposer une musique de club improvisée et transcendante.
Leur aventure musicale mélange sur scène synthétiseurs, sampleurs des années 90 et section rythmique, proposant ainsi un mélange unique. Que ce soit en studio ou sur scène, le Gin Tonic Orchestra captive le public avec ses explorations et son esprit aventureux, repoussant les frontières des genres musicaux et amenant le public vers un état de transe.
Le groupe prévoit aussi la sortie d’un EP pour la fin d’année 2024, qui poursuivra leur quête : fusionner la musique live et la culture club !
Gonzalo Rubalcaba fait partie de ces immenses pianistes de jazz à qui rien ni personne ne peut résister. Il se situe dans la ligue des stars de la musique, inspiré par la tradition à la fois afro-cubaine et occidentale, capable de transporter les auditeurs n’importe où, indépendamment de l’environnement et de l’attente du public. Surdoué́ du clavier et du contretemps, il attire très tôt l’attention internationale et entame une fructueuse collaboration avec le mythique label Blue Note, avec lequel il enregistre une quinzaine d’albums. Après un Latin Grammy Award de l’album jazz de l’année pour « Supernova », ainsi qu’un Grammy pour sa collaboration avec Charlie Haden sur « Nocturne », Rubalcaba, après avoir joué avec Dizzy Gillespie, Chick Corea, Al Di Meola, Herbie Hancock, et beaucoup d’autres continue de parcourir le monde.
En duo pour la première fois avec Aymée Nuviola, chanteuse cubaine renommée et amie d’enfance de Gonzalo, explore un répertoire qui s’étend au-delà̀ des formes directes, be-bops, afro-cubaines et autres genres de jazz, vers un « fusion cuban music » aussi surprenante qu’unique.
Si vous croisez Harry Mack sur Omegle, c’est certainement votre jour de chance. Ce rappeur américain passe régulièrement sur la plateforme et improvise des freestyles, entièrement basés sur les mots que vous lui donnez ou sur ce qui l’entoure. Trois minutes plus tard, l’utilisateur est systématiquement scotché par son flow. Après une Machine du Moulin Rouge blindé, on a hâte de le revoir en Europe !
Chanteuse, compositrice et musicienne d’origine Suédoise, Isabel Sörling s’est rapidement imposée comme l’une des improvisatrices les plus talentueuses de sa génération, naviguant entre des univers musicaux très divers, du jazz expérimental à la pure musique pop-folk scandinave, en passant par l’électronique et le rock progressif.
Installée en France, la Scandinave a participé à de nombreux projets et collaborations musicales et transdisciplinaires (Ibrahim Maalouf, Cabaret Contemporain, Kyrie Kristmansson, Anne Paceo).
Son deuxième album sous son nom, MARELD, mêle ses envies et ses multiples influences, un opus de pop tribale et synthétique, unanimement salué par la presse et récompensé par les Victoires de Jazz dans la catégorie » Artiste vocal » en 2021.
Véritable voyage initiatique et rituel shamanique, cet album prend une forme encore plus puissante en live, capté notamment par ARTE TV Open stage en 2020, et révèle avec force l’univers éclectique d’Isabel Sörling. Brut, sauvage, d’une authenticité absolue.
Issu de la scène vibrante de Chicago, l’instrumentiste polyvalent, compositeur, activiste et éducateur Isaiah Collier s’est fait un nom surtout en tant que saxophoniste, que ce soit avec ses propres projets – en tant que membre de Angel Bat Dawid & Tha Brotherhood ou aux côtés d’artistes comme Chance The Rapper, Waddada Leo Smith III, Junius Paul et bien d’autres. Cosmic Transitions, son troisième et dernier album avec son groupe The Chosen Few, est sorti en 2021, recevant une critique dithyrambique. Parallel Universe, son dernier opus, représente un nouveau chapitre dans le parcours musical de Collier. Acceptant le risque et la vulnérabilité liés au processus live, Collier et son groupe ont exploité les fréquences de l’improvisation qui ont déclenché tant d’enregistrements de jazz parmi les plus intemporels. « L’enregistrement direct sur disque m’a donné une occasion vraiment chanceuse de découvrir ce à quoi nos prédécesseurs musicaux étaient confrontés il y a près de cent ans », explique-t-il.
Les 5 membres d’Ishkero ont toujours avancé ensemble, et partagent une longue histoire qui alimente depuis le départ le feu autour duquel se réunit le projet.
Ce feu est impulsé par une rythmique au groove explosif, où les solos et les crescendos incandescents jaillissent et fusent de toutes parts, déversant un son new jazz crossover rock unique.
Mais cette éblouissante éruption d’énergie est immédiatement suivied’une lumière douce et bienveillante, diffusée à travers un son onirique bardé d’ambient et d’effets.
Fondamentalement métamorphe dans la manière d’aborder ses compositions, Ishkero joue avec ce double feu pour reforger sans relâche des morceaux toujours malléables d’un concert à l’autre, modelant ainsi un jazz progressif en perpétuelle recherche de renouveau.
JaRon Marshall est né en Louisiane et a grandi à Loreauville où dès l’âge de 11 ans, il jouait du piano dans l’orchestre de l’église du village. Désireux de s’émanciper, il est parti au Texas. Il y rencontrait Adrian Quesada et Eric Burton, en pleine écriture des compositions psyché-soul du groupe d’Austin, Black Pumas et intégrait le back band du groupe. Sur ces propres compositions, le virtuose du clavier s’inspire de figures comme Chris Dave, Miles Davis, Herbie Hancock, Kamasi Washington, Grover Washington ou encore Robert Glasper et propose un jazz en lien avec le hip-hop et d’autres musiques connexes.
Flûtiste, chanteur, compositeur, Joce Mienniel est un electron hors norme et sans frontière, aux esthétiques pures et enivrantes. Son nouveau projet The Dreamer, album électrisant et profondément poétique, est inspiré par les rêves, où Joce nous livre toutes les volutes oniriques de son monde intérieur. Joce Mienniel y compose et harmonise la nuit à sa manière, chaque morceau pensé comme un chromatisme de notes et de lumières.
Pour élargir sans cesse son territoire de jeu et d’inspiration, Joce Mienniel explore depuis longtemps de nombreuses techniques étendues de jeu sur la flûte. Les musiciens qui l’entourent pratiquent eux aussi cette même ouverture d’esprit pour, à eux quatre, associer électronique, rock et musique minimaliste, digne d’un mélange de Patrick Watson, Ennio Morricone et Chet Baker.
Julius Rodriguez, multi-instrumentiste et compositeur, a façonné son art par le biais d’un éventail de sons et de styles. À 24 ans, ce natif de Westchester associe un sens profond de l’histoire à un appétit pour l’inconnu. Il se produit régulièrement en tant que leader à New York, et ses contributions au piano, à la batterie, au synthétiseur et à la basse électrique figurent sur une liste variée d’enregistrements, dont ceux de Kassa Overall, Carmen Lundy, Brasstracks, Morgan Guerin, J. D. Walter et Damien Sneed, parmi d’autres voix acclamées par la critique. Son nouvel album Evergreen vient de paraître !
Son sens aigu de l’espace et du phrasé, ainsi que son respect de la mélodie, font passer Julius du statut de virtuose à celui d’artiste à part entière. En quelques années, il a attiré l’attention de ses pairs et reçu des éloges de la part d’institutions telles que le magazine JAZZIZ, le New York Times, Paste et Vanity Fair, et a eu l’occasion de se produire aux côtés de certains des artistes les plus marquants de la musique, notamment Wynton Marsalis, Keyon Harrold, Victoria Canal, Ben Williams, A$AP Rocky, Meshell Ndegeocello, Macy Gray, Braxton Cook, Laurin Talese et le regretté et légendaire Roy Hargrove.
Knower est un objet sonore non identifié. Originaire de Los Angeles, le duo charismatique emmené par Louis Cole et Geneviève Artadi explose les codes du jazz, y injecte du dubstep, du rock ou de l’électro. Leurs clips bourrés de second degré et leurs concerts électriques ont séduit une fanbase impressionnante, largement relayés sur les réseaux sociaux par un buzz qu’on peut qualifier de viral. Le jazz est définitivement bien entré dans le 21ème siècle ! Snarky Puppy ne s’y est pas trompé en les invitant sur leur Family Dinner Vol 2. Soutenus par Thundercat, Dirty Loops ou encore Quincy Jones, on n’a pas souvenir d’avoir entendu une formation aussi déglinguée de mémoire de mélomane. On laissera Quincy Jones conclure : « »KNOWER WILL BE LEAVIN’ YA’LL ON YOUR KNEES, BEGGIN’ FOR MORE. »
C’est la passion pour la musique qui fait se rencontrer Charles, Paul, Noah et Théo. Se réunissant toutes les semaines pour composer, écrire, ou encore prendre des pauses café interminables sur la terrasse, le groupe noue une amitié au fur et à mesure que se forge leur identité musicale. Rapidement, cette identité prend un nom: Later.
Alternant entre leurs deux studios situés dans le quartier animé de Pigalle et dans une maison isolée en périphérie de Paris, Later. est riche de paradoxes qui en font leur force: le groupe français écrit ses chansons en anglais, s’inspirant de styles et d’époques propres à chaque membre, de la pop au jazz, à la soul ou encore au french-touch et au rock, pour façonner une musique intimiste, spontanée mais richement produite.
Parmi les artistes de sa génération, personne ou presque n’aura connu d’ascension aussi fulgurante que Léon Phal. En seulement quatre ans d’une carrière ponctuée d’une victoire aux tremplins de Nancy Jazz Pulsations et de Jazz à Vienne en 2019, le saxophoniste franco-suisse est devenu la figure de proue de toute une génération d’artistes qui tiennent le jazz en aussi haute estime que l’electro et qui, sans les dissoudre l’une dans l’autre, n’ont jamais érigé de frontières entre leurs passions, prouvant combien de choses elles ont à se dire pourvu qu’on sache les marier. Avec un quintette parmi les plus polyvalents et créatifs de la scène européenne – Zacharie Ksyk, trompette, Gauthier Toux, claviers, Rémi Bouyssière, contrebasse et Arthur Alard, batterie – il a publié trois albums dont chacun révèle de nouvelles facettes sa musique. Le dernier en date, Stress Killer, est celui de la maturité, le point d’équilibre idéal entre tous les styles qu’il aime, des thèmes immortels de John Coltrane aux rythmiques de la house music, du bebop à la french touch. En live, Léon Phal et les siens n’oublient jamais qu’un grand concert se joue pour et avec le public, et chaque prestation est un grand moment de partage.
Touche-à-tout surdoué, collaborateur d’Avishai Cohen, Brad Mehldau ou bien David Bowie sur son dernier album « Blackstar », Mark Guiliana s’est imposé comme le fer de lance d’une nouvelle génération de batteurs, qui mêlent rock, jazz, electro ou hip-hop. C’est aussi un amoureux inconditionnel du son, et de la « Beat Music », comme il aime à l’appeler.
Depuis près de 10 ans, le batteur suroué a rassemblé autour de lui une communauté d’artistes qui partagent avec lui la passion de la création infini que procure le mariage entre la musique éléctronique et le jazz.
Bien connu pour son jeu rythmique serré et agressif, que ce soit au service des Snarky Puppy, gagnant d’un Grammy Award, des Fearless Flyers ou sur ses six albums solos, le guitariste Mark Lettieri a trouvé l’algorithme parfait pour le funk. Fusionnant les influences des icônes de la guitare rythmique des années 70 et 80 comme Prince et Nile Rodgers, avec les inspirations de James Brown, George Clinton et P-Funk, Stevie Wonder, les Brothers Johnson, Rufus & Chaka Khan et d’autres, le résident de Fort Worth, au Texas, insinue ses coups de rasoir dans la conscience des funkaters depuis qu’il a rejoint Snarky Puppy en 2008.
Mica Millar a sorti son premier album ‘Heaven Knows’ en 2022 et est rapidement devenue l’une des nouvelles stars de la musique soul britannique. Applaudie par la critique (The Daily Express, Music Week, Jazzwise, Blue & Soul, Echoes Magazine…) et encensée par des artistes tels que Lionel Richie, Trevor Nelson (BBC Radio 2), Craig Charles ou encore Jamie Cullum (BBC 6 Music), Mica Millar vient se produire à Paris pour la première fois. Masterisé aux studios emblématiques d’Abbey Road, son album ‘Heaven Knows’ est entièrement écrit, arrangé et produit par elle-même. Il explore des thèmes tels que la nature humaine, la spiritualité, l’amour, l’oppression, l’inégalité…s’inspirant d’une multitude de paysages sonores vintage, notamment la soul, le blues, le gospel et le jazz. C’est sa créativité, sa détermination et son souci du détail qui ont fait de ‘Heaven Knows’ l’album qu’il est : une collection intemporelle de soul/jazz moderne mettant en valeur une nouvelle artiste qui s’affirme rapidement comme une voix nouvelle et unique dans la musique britannique.
Découvrez Michael Mayo, remarquable chanteur de Jazz, héritier de Grégory Porter ! Fly, la suite très attendue du premier album de ce chanteur surdoué qu’est Michael Mayo, acclamé par la critique, plonge encore plus profondément dans le jazz, permettant à ses collaborations antérieures avec son mentor Herbie Hancock, le producteur Eli Wolf et Scary Pockets (entre autres) de s’épanouir dans un mélange de reprises familières de classiques du jazz et d’originaux audacieux et aventureux. Sur cet album, Michael Mayo présente sa remarquable polyvalence et son talent exceptionnel avec l’aide d’un groupe de musiciens talentueux comprenant le pianiste Shai Maestro, la bassiste Linda May Han Oh et le batteur Nate Smith : Fly consolide sa virtuosité vocale dans ce langage qu’est le jazz, en permettant à son art unique de vraiment briller.
Trio oscillant entre jazz et hip hop, Amber Navran (chant & saxo ténor), Max Bryk (saxo alto, flûte, clarinette & claviers) et Andris Mattson (trompette & claviers) – se sont rencontrés sur les bancs de l’Université de Californie du Sud, alors qu’ils y étudiaient le jazz. Unis par une passion commune, et tous trois grands amateurs de hip hop et de musique électronique racée – ils citent J Dilla, Flying Lotus, Erykah Badu et D’Angelo parmi leurs influences majeures – le nom « Moonchild », qui tire son origine d’une nuit passée ensemble à répéter et à contempler les étoiles, a vite sonné comme une évidence…
Sorti en Septembre 2019, leur dernier opus « Little Ghost » reste fidèle à une soul à l’esthétique lounge et aux sonorités ouatées de Rhodes et de cuivres toutes en rondeur, bercée par la voix diaphane et angélique d’Amber Navran, qui conjugue la coolitude jazzy détachée de Michael Franks au timbre suave grainé d’Erykah Badu.
Ovni rock et hirsute, le groupe autrichien Mother’s Cake ont électrisé les foules lors de centaines de concerts, de Manchester à Melbourne en passant par Mumbai. Ils ont à l’occasion partagé la scène aux côtés de Wolfmother, Iggy & The Stooges ou encore Alice In Chains. Trio bizarroïde, le groupe existe depuis 2008 et affiche quand même 6 albums au compteur.
Né en 1943 dans l’ouest de l’Éthiopie, Mulatu Astatke s’est tout d’abord formé au Trinity College of Music de Londres, puis à Boston, à la prestigieuse Berklee School of Music, où il a été le premier étudiant africain. Il est retourné à Addis-Abeba, avec tout ce qu’il avait appris et entendu, en 1969, pour créer un nouveau style en fusionnant le jazz, la musique latine et la musique traditionnelle éthiopienne : l’Ethio-Jazz.
Au cours de sa longue et fructueuse carrière, Astatke a été vibraphoniste, percussionniste, compositeur, arrangeur, professeur, directeur… Après « l’âge d’or des années 1970 » en Éthiopie, la musique d’Astatke est redevenue populaire en 1998 avec le début de la série de disques Ethiopiques ; et plus tard, en 2005, grâce à la présence de sept de ses thèmes dans le film Broken Flowers de Jim Jarmusch.
À la fois familière et étrange, simple et complexe, moderne et traditionnelle, élégante et enveloppante, africaine et occidentale, hypnotique et évocatrice, sa musique est un mélange de styles et de cultures. En définitive, une musique unique, marquée d’une empreinte personnelle qui la rend facilement reconnaissable mais difficile à imiter.
Nate Smith considère Kinfolk comme une trilogie qui retrace son évolution en tant que musicien. Le premier abordait son enfance à Chesapeake, en Virginie, et la musique qu’il absorbait chez lui. “Kinfolk 2” poursuit cette narration, offrant un portrait impressionniste de lui pendant son adolescence, lorsqu’il a pris la décision de devenir musicien. À cette époque, il écoute beaucoup de musique associée à la Black Rock Coalition, comme Living Colour, Fishbone et 24-7 Spyz, ainsi que d’autres groupes pionniers comme Bad Brains, King’s X, Prince et Sting. Nate Smith écoute également beaucoup de hip-hop ainsi que la néo-soul émergente qui fleurit dans les années 1990.
Né à Washington D.C. d’un père soudanais et d’une mère afro-américaine, et élevé dans le comté de Prince George, Maryland, Oddisee a été très tôt témoin d’inégalités criantes et est devenu aussi politique que la ville dans laquelle il a grandi.
Elkhalifa aborde la condition humaine avec une conviction et une franchise inébranlables, fusionnant des éléments de jazz, de funk et de go-go dans sa production hip-hop. Au lieu de rechercher des contrats d’enregistrement et des producteurs, Elkhalifa a choisi le chemin le moins fréquenté. Il a très tôt rationalisé les éléments de l’industrie, depuis l’enregistrement, la production et le mixage de sa musique jusqu’à la gestion de sa stratégie marketing et de ses tournées.
Une série d’albums contemporains – Rock Creek Park (2011), The Beauty in All (2013), The Good Fight (2015), Alwasta (2016) et The Iceberg (2017) -, des concerts et des tournées en tête d’affiche avec son groupe de cinq musiciens, Good Company, et des centaines de millions de streams l’ont propulsé vers une reconnaissance et une acclamation internationales.
Le jazz est affaire de rencontre, certes.
Mais il est surtout question de surprise, de saisissement, de jeu et de poésie. Le quintet « Poetic Ways » est un essai, transformé lors d’un premier concert impromptu et improvisé en direct sur France Musique en novembre 2021 pour le bicentenaire du Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille.
Au départ, le simple pari d’une surprise, d’une prévision : que les voix de Celia Kameni, Anne Paceo, Raphaël Imbert, Pierre-François Blanchard, Pierre Fenichel, fonctionnent pour une nouvelle aventure sonore, esthétique et poétique! Un pari réussi par la magie de l’instant gravé sur les ondes, par les retours d’auditeurs surpris ici d’entendre Fauré, Ferré, Baudelaire, Verlaine, Nina Simone, dans un même écho empli de groove et d’émotions.
Le pari ne demandait qu’à être tenté à nouveau ! En novembre dernier, c’est la capitale des Gaules qui était invité à Marseille par la présence de Celia Kameni. Et puis ce 26 juillet, aux Nuits de Fourvière, ce fut un peu… le match retour !
Une nouvelle création, une nouvelle surprise, à ne pas manquer.
Trois ans après la sortie de l’acclamé Sun Monkey Voltage et des tournées ahurissantes à l’international le trio le plus pop et le plus cool du jazz français est de retour en grandes pompes pour fêter ses 15 ans d’existence avec un nouvel album studio intitulé 88888888. Symbole de l’infini et meilleur chiffre selon le Feng Shui, le 8 est un véritable porte bonheur, synonyme de longévité et prospérité. Comme un clin d’oeil pour ce 8ème disque aussi brillant et maîtrisé que décontracté et jubilatoire qui sera peut-être enfin celui de la reconnaissance du pays d’origine de RP3, et, pour sûr, celui de l’abondance, de la générosité et des bonnes vibrations.
Scary Goldings, c’est avant tout la joie de se réunir autour d’une vision du funk bien ancrée dans le sillage de la soul et du rythm and blues des années 1960, un goût du jeu collectif qui sonne comme un retour aux fondamentaux. Imaginé en 2018 par le guitariste Ryan Lerman et le claviériste Jack Conte (âmes du groupe Scary Pockets) avec l’organiste Larry Goldings, ce supergroupe fédère de nouveaux musiciens au fil des années et des albums. Paru l’an passé, le bien nommé Scary Goldings IV réunit le légendaire guitariste John Scofield, le bassiste MonoNeon et Louis Cole à la batterie. Du beau monde sur la scène de la Grande Halle pour ce premier concert européen de Scary Goldings, un moment de haute volée à la fois incandescent et détendu, entre complicité amicale et technicité bluffante. Attention, penser à bien s’hydrater.
Fondé par Jack Conte, leader des groupes Patreon et Pomplamoose, et son ami de toujours Ryan Lerman – guitariste et directeur artistique des projets de John Legend, Michael Bublé et Ben Folds (rien que ça), Scary Pockets est un explosion de funk hebdomadaire. Quatre années se sont écoulés depuis leur premiere live session publié sur Youtube, et le compteur est au vert : près de 200 reprises funk toutes plus léchées les unes que les autres, qui cumulent 200M de vues avec des invités toujours plus prestigieux (Cory Henry, Larry Goldings, ou encore Katy Perry pour ne citer qu’eux).
Sophye Soliveau est chanteuse, harpiste et cheffe de chœur. Son amour des musiques afro-américaines, du R’n’b à la soul, en passant par le gospel, a pris racine dès son enfance, et elle a approfondi ses compétences en suivant un enseignement classique. Du détournement qui nourrit ses improvisations, la recherche de guérisons et l’apprentissage de la liberté, naît INITIATION, son premier album. La fougueuse célébration d’un R’n’b voluptueux. INITIATION se caractérise par son orchestration épurée. Les cordes vocales de Sophye et celles de sa harpe s’unissent, s’élèvent sur fond de choeurs aériens et d’une rythmique basse-batterie au groove précieux et subtil venant magnifier un répertoire original aux inspirations profondément soul.
Takuya Kuroda est un trompettiste japonais originaire de Kobe établi aux États-Unis depuis le début des années 2000. Notamment signé sur l’étiquette Blue Note, gage de son talent, il lance son dernier projet sur First Word, fringante étiquette londonienne spécialisée en jazz, funk et hip-hop, mais surtout reconnue pour ses signatures de la scène broken beat. Ses inspirations? Le jazz, le funk et le soul des années 70 aux États-Unis et le hard-bop qui les a précédés. Le genre de son qui a fait connaître Herbie Hancock ou Idris Muhammad et qui a rendu si distinctif l’orchestre des studios de Motown. Ou comme Kamasi Washington sur Heaven & Earth pour les amateurs de matériel plus récent. On se situe donc dans une musique souriante et dans laquelle le groove est mis à l’honneur.
‘Midnight Crisp’ est le septième album studio de Takuya, entièrement autoproduit et faisant suite au très acclamé ‘Fly Moon Die Soon’ de 2020, également sorti sur le label britannique First Word (lauréat du Worldwide Award du Label de l’année en 2019). Composé de six nouveaux titres, celui-ci voit une fois de plus Takuya déployer son son hybride unique, mêlant jazz soul, funk, post-bop, fusion et hip-hop.
Le tubiste aux 6 poumons qui accompagne Shabaka Hutchings au sein du Sons of Kemet. Après un premier album solo avec un trio cinq étoiles au guide michelin (Nubya Garcia au sax et Moses Boyd à la batterie), il revient en obtobre 2021 avec un deuxieme projet, toujours aussi energique et entrainant, dans la lignée UK jazz qu’on ne décrit plus.
Le batteur, compositeur et producteur Tom Skinner basé à Londres a été une figure centrale et essentielle de la scène musicale underground émergente à Londres au cours des 20 dernières années. Tom est un membre éminent de The Smile avec Thom Yorke et Jonny Greenwood. Leur premier album A Light For Attracting Attention est sorti en juin 2022 et a été acclamé par la critique. En 2022 l’artiste a également sorti le premier album sous son nom Voices of Bishara. Tom est également membre fondateur du groupe primé Sons Of Kemet aux côtés du leader du groupe et collaborateur régulier, Shabaka Hutchings. Leur troisième album Your Queen Is A Reptile a reçu une acclamation critique mondiale notamment une nomination au Mercury Prize 2018. Leur dernier album Black To The Future a été aussi très bien accueilli.