Taj Mahal peut à juste titre être qualifié de légende vivante pour sa contribution à la musique populaire. Avec une voix aussi immédiatement reconnaissable que celle de Louis Armstrong, Ray Charles ou Johnny Cash, Taj Mahal a, tout au long de sa carrière, repoussé les limites de la musique afro-américaine en y incorporant des sons des Caraïbes, de l’Afrique, du blues traditionnel et du jazz. Il a remporté trois Grammy Awards sur 14 nominations, a été intronisé au Blues Foundation Hall of Fame et a reçu un Lifetime Achievement Award de l’Americana Music Association.
Les fans de Taj Mahal savent qu’il a commencé à travailler avec Ry Cooder dans le groupe de Los Angeles The Rising Sons au milieu des années 60. Ses deux premiers albums solo chez Columbia, Taj Mahal (1967) et The Natch’l Blues (1968), sont deux des albums de blues les plus influents de tous les temps… !
N’étant pas du genre à se laisser enfermer, il a enregistré plus de styles de musique roots que n’importe quel autre artiste. Ses enregistrements comprennent de la musique des Caraïbes, d’Hawaï, d’Afrique et d’Inde, ainsi que du gospel, du rock, des débuts du R&B, de la musique pour enfants, des bandes originales et presque tous les types de blues acoustique et électrique.
Un monument historique à ne manquer sous aucun prétexte !